momospleen

L'apatride

Mon pays me manque. Je ne suis pas ici par plaisir. Personne ne fuit le bonheur ni sa famille pour la misère et le dédain ; ce que vous me proposez. Je ne parle pas votre langue mais je vous comprends. Le visage en dit long.

            Je cherche la lumière dans vos yeux. Un regard chaleureux, un sourire. J’attends l’invite, l’hospitalité, des signes d’amour ; non pas la commisération, ni la condescendance.

            La petite pièce, que vous me tendez, prouve tout le mal que j’aurais à me faire comprendre. Pour vous, la charité est argent. Pour moi, c’est la tendresse et la compréhension.

Un peu de cœur me comblerait plus que cette aumône mécanique qui vous achète une conscience.

             Quand m’ouvrirez-vous vos portes ? Quand me verrez-vous comme un être à part entière ? Quand me respecterez-vous ? Et, éventuellement, m’aimerez…



07/08/2011
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