Le souffle d'amour.
J'ai choisi le vent pour me conduire.
Vers toi, d'abord.
Puis en toi.
Simoun, je m'avance pour te réchauffer. Torride et étouffant quelquefois, je t'enveloppe ; hammam ou ton corps en sueur épuise tous les plaisirs.
Girouette; je suis blizzard de temps à autre et te recouvres alors d'une neige épaisse d'où je ne te vois plus.
Souvent par contre, je suis mistral et tramontane, je t'énerve. Tu n'en peux plus.
Mais, Pantin entre tes doigts, je redeviens toujours la coquille de noix qui se laisse bercer sur les flots par la douce et caressante Brise de ta tendresse.